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Format : 12,5 x 21,5 cm Nombre de pages : 128
Prix : 22 € Date de parution : 1993
ISBN : 9782718607337
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Sauf le nom
Réédition de 2006 |
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PRÉSENTATION
Chacun de ces trois essais, Passions, Sauf le nom, Khôra, forme un ouvrage indépendant et peut se lire comme tel. Si toutefois il a été jugé opportun de les publier simultanément, c’est que malgré l’origine singulière de chacun d’eux, le fil d’une même thématique les traverse. Ils forment une sorte d’Essai sur le nom – en trois chapitres ou trois temps. Trois fictions aussi. À suivre les signes qu’en silence les personnages de telles fictions s’adressent l’un à l’autre, on peut entendre résonner la question du nom, là où elle hésite au bord de l’appel, de la demande ou de la promesse, avant ou après la réponse. Le nom : qu’appelle-t-on ainsi ? qu’entend-on sous le nom de nom ? Et qu’arrive-t-il quand on donne un nom ? Que donne-t-on alors ? On n’offre pas une chose, on ne livre rien et pourtant quelque chose advient qui revient à donner, comme l’avait dit Plotin du Bien, ce qu’on n’a pas. Que se passe-t-il surtout quand il faut surnommer, re-nommant là où, justement, le nom vient à manquer ? Qu’est-ce qui fait du nom propre une sorte de surnom, de pseudonyme ou de cryptonyme à la fois singulier et singulièrement intraduisible ? « Sauf le nom. Il y va du salut. Deux interlocuteurs s’entretiennent un jour d’été, c’est une autre fiction, de ce qui tourne autour du nom, singulièrement du nom de nom, du nom de Dieu et de ce qu’il devient dans ce qu’on appelle la “théologie négative”, là où le SurNom nomme l’innommable, soit à la fois ce qu’on ne peut ni ne doit nommer, définir ou connaître, parce que d’abord ce qu’on surnomme alors se dérobe, sans s’y tenir, au-delà de l’être. Là où la “théologie négative” semble ouvrir sur une “politique” à venir (aujourd’hui ou demain), une telle fiction risque aussi quelques pas d’héritier sur les traces ou vestiges d’un “errant chérubinique” (Angelus Silesius). Qu’est-ce qu’un SurNom, ce qui vaut plus que le nom mais aussi ce qui vient à la place du nom ? Et se donne-t-il jamais pour le salut du nom enfin Sauf ? Pour le salut, tout simplement, le bonjour ou l’adieu ? » J. D.
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