PRÉSENTATION
Autour d’Hélène Cixous, qui venait de faire don de ses manuscrits à la Bibliothèque nationale de France, se sont réunis, du 22 au 24 mai 2003, écrivains, philosophes, universitaires, artistes et metteurs en scène. Pour une traversée de son œuvre. Œuvre intense, multiple et singulière, qui, par la fiction, l’essai critique, le texte de théâtre, s’attache depuis plus de trente ans à penser les questions conjointes de la poétique, du politique et de l’éthique. Sous le titre Genèses, Généalogies, Genres, ce colloque est une invitation à parcourir quelques-uns des motifs essentiels de l’écrivain : ses lieux de fascination et de fiction, ses héritages littéraires, le travail des langues et de l’inconscient, la genèse de l’écriture dans ses commencements et ses révélations.
SOMMAIRE
Michèle Gendreau-Massaloux, « On ne parle pas, on ne se tait pas : Hélène Cixous, l’enfance de l’art » – Mireille Calle-Gruber, « Nêtre » – Charles Malamoud, « L’est de nos vies » – Eberhard Gruber, « L’analytique troublée par la fiction » – Marie-Claire Blais, « La sensibilité des autres » – Reza Baraheni, « Mère démembrée. Langue fragmentée » – Béatrice Didier, « Cixous, la musique et les
Contes d’Hoffmann » – Daniel Ferrer, « Osnabrück : Les commencements du commencement » – Marie-Odile Germain, « Mémoire de manuscrits » – Abdelkebir Khatibi, « L’écriture testamentaire » – Annie Leclerc, « Un drôle de genre » – Jacques Aubert, « Hélène, l’Autre, l’Une » – Ariane Mnouchkine, « Théâtres » – Tom Conley, « Voyages de Gènes » – René Major, « L’inconscient d’Hélène Cixous » – Frédéric Regard, « Toute d’yeux : genèse et savoir chez Hélène Cixous » – Hélène Cixous, « Le livre que je n’écris pas » – Jean-Claude Coquet, « Expérience et fiction : la place de la vérité » – Ginette Michaud, « Ombilic » – Gil Anidjar, « La peur » – Adonis, « Aleph(s) ».