PRÉSENTATION
« En sculpture, il y a deux lignes de force : la première qui va vers de moins en moins de matière et qui, minimale à souhait, finit par exposer de la poussière, du vide, du néant, du rien, de l’absence et générer des discours fumeux pour tenter de donner du corps au vide. Et puis la seconde qui croit en la matière et raconte des formes en même temps que des forces, elle s’appuie sur une tradition plusieurs fois millénaire puisqu’elle est préhistorique, donc intempestive, donc inactuelle, donc toujours d’actualité : elle sublime les formes matricielles, elle excelle dans l’hédonisme des volumes, elle jouit du corps des femmes, de leurs seins, de leurs ventres, de leurs hanches, de leurs vitalités, de leur magnificence et de leur munificence. La première figure l’apollinien, la seconde, le dionysiaque dans l’art. Pollès incarne à ravir le compagnonnage avec Dionysos. »
M. O.